Questions sur les travaux de Martigny au tunnel du Grand-Saint-Bernard (A21)

L’A21 Martigny – Tunnel du Grand-Saint-Bernard est propriété de l’OFROU, qui finance et réalise les travaux et projets d’assainissement ou de développement des infrastructures.

Toutefois, les travaux mineurs (comme l’exploitation et l’entretien de la route) sont assurés par le Canton du Valais, à travers son Unité territoriale III, rattachée au Département de la mobilité, du territoire et de l’environnement.

Les activités de l’Unité territoriale III sont entièrement financées par l’OFROU, via un contrat de prestations. Ce dernier comprend les prestations suivantes:

• Nettoyage des chaussées, tunnels et aires de repos
• Service hivernal et déblaiement de la neige
• Entretien des surfaces vertes au bord des routes et sur les aires de repos
• Installation d’une signalisation temporaire en cas de travaux
• Réparation des dégâts causés par un accident ou des intempéries
• Entretien et maintenance des équipements techniques (ventilation des tunnels, systèmes de surveillance et de contrôle du trafic, d’alarme incendie ou d’alimentation de secours)
• Travaux d’entretien (réfection des enrobés, assainissement de ponts, changement de glissières, etc.)

Le centre de l’Indivis à Charrat est responsable du tronçon entre Martigny et le portail du tunnel du Grand-St-Bernard.

En savoir plus sur le Service Unité territoriale III

L’A21 Martigny – Tunnel du Grand-Saint-Bernard est une route nationale nécessitant beaucoup d’entretien. Avec un point culminant à 1918 mètres d’altitude, elle est soumise à de fortes variations de température. En hiver, la route du col doit souvent être déneigée pour maintenir la circulation. Or, l’eau salée favorise la corrosion du béton armé.

La route du Grand-Saint-Bernard comprend de nombreux ouvrages d’art, tels que des tunnels, des galeries et des ponts. Une grande partie d’entre eux est en service depuis les années 1960 ou 70 et a donc grand besoin d’être rénovée. Si les dégâts ne sont pas réparés, la disponibilité et la sécurité de la route ne peuvent plus être garanties. De plus, les ouvrages doivent être mis en conformité avec les nouvelles normes.

En règle générale, les ouvrages d’art demandent plus d’entretien que les routes à ciel ouvert. De plus, on ne peut pas fermer purement et simplement la route pour réaliser des travaux d’entretien. Une voie au moins doit toujours rester ouverte à la circulation. C’est pourquoi les travaux s’effectuent par étapes et, par conséquent, durent plus longtemps.

Enfin, entre 3 et 6% des véhicules qui franchissent le tunnel du Grand-Saint-Bernard sont des poids lourds. Cette charge de trafic est une source d’usure supplémentaire pour l’infrastructure routière.

Cette combinaison de facteurs explique la nécessité d’un entretien permanent sur ce tronçon. Des travaux y sont donc planifiés chaque année.

Les infrastructures de la route du Grand-Saint-Bernard sont énormément sollicitées (voir ci-dessus). Par conséquent, les travaux d’entretien sont permanents.

Lors des travaux réalisés pendant le semestre d’été, le temps de trajet s’allonge en général de 15 à 30 minutes au maximum.

En fonction de votre lieu de départ et de votre destination, vous pouvez faire un détour par la route ou le tunnel du Simplon (entre Brigue et Iselle IT) ou le tunnel du Mont-Blanc (entre Chamonix FR et Courmayeur IT).

Toutefois, en règle générale, cela ne vaut pas la peine d’emprunter un itinéraire bis.  Même lorsque la circulation se fait de manière alternée, les ralentissements restent mineurs.

Oui, le maintien du trafic est un objectif prioritaire de l’OFROU, et ce, pendant toute la durée des travaux.

En fonction des travaux, des répercussions sur le trafic (modifications d’itinéraires, trafic sur une voie, etc.) sont possibles.

Le maintien du trafic cycliste est un objectif prioritaire de l’OFROU.

En fonction des travaux, des itinéraires cyclistes alternatifs peuvent être proposés.

Dans la mesure du possible, l’Office fédéral des routes (OFROU) organise les travaux de telle sorte qu’une voie de circulation reste toujours libre.

Toutefois, pour certains travaux comme la mise en place ou le dégagement d’un chantier, il est souvent nécessaire d’utiliser toute la largeur de la chaussée.

Etant donné que de vastes tronçons de la route du Grand-Saint-Bernard ne comportent que deux voies, il n’y a pas d’autre solution que de fermer la route. L’OFROU procède à ces fermetures la nuit, lorsque le volume de trafic est le plus faible.

En raison des conditions climatiques défavorables, du déblaiement de la neige et du salage des routes, les travaux ne peuvent être généralement entrepris qu’entre mars et novembre.

L’OFROU est en contact régulier avec les sociétés exploitantes afin de coordonner les travaux et leurs éventuelles répercussions sur le trafic.

Conformément à la Loi fédérale sur les voies cyclables entrée en vigueur en 2023, la Confédération et les cantons sont tenus de développer un réseau de pistes cyclables sur leurs routes.

La rénovation de la route du Grand-Saint-Bernard représente une chance unique de repenser la mobilité douce sur le tracé, et notamment la place des vélos et vélos électriques. Ces mesures sont en cours de clarification et devront être intégrées au concept général en préparation.

Les acquisitions de la Confédération et de ses offices sont soumises à des prescriptions légales très claires.

Les acquisitions de l’OFROU répondent notamment à des critères d’économicité, de qualité, de durabilité et d’innovation. L’ensemble des soumissionnaires doivent être traités de manière égale et aucun ne peut être favorisé.

La rénovation de l’A21 Martigny – Tunnel du Grand-Saint-Bernard sert de projet pilote pour l’OFROU. Pour la première fois, la réfection d’une route nationale tiendra compte de près de 80 indicateurs développés par le Réseau Construction durable Suisse.

Les nombreux indicateurs du «SNBS Infrastructure» couvrent l’ensemble des processus de conception et de planification et sont répartis en trois domaines: société, économie et environnement.

Au Grand-Saint-Bernard, ce sont dans un premier temps les tronçons à ciel ouvert qui sont concernés (les tunnels et les galeries constituent des projets à part entière). Selon le standard «SNBS Infrastructure», les aspects principaux sont les suivants: l’aménagement du territoire, l’accès à l’infrastructure, le rapport coûts-avantages sur le plan microéconomique, les aspects économiques régionaux, l’utilisation des surfaces, les sites pollués, la valorisation des déblais ainsi que des matériaux d’excavation et de démolition, les eaux de surface et les dangers naturels.

L’objectif est de montrer dans quelle mesure le standard «SNBS Infrastructure» complète les standards existants de l’OFROU et quelle valeur ajoutée il apporte aux projets de routes nationales. Un rapport final synthétisera ensuite les expériences acquises et formulera des recommandations concernant la possibilité d’utiliser le standard «SNBS Infrastructure» pour d’autres projets et, le cas échéant, les conditions pour le faire.

En savoir plus sur la durabilité des constructions de l’OFROU

Lors d’une rénovation de routes, les travaux prévus provoquent des nuisances sonores directes (démolition, sciage, hydrodémolition) et indirectes (évacuation des matériaux par camion).

Afin d’assurer une protection adéquate de la population concernée, toutes les mesures sont prises pour limiter les nuisances sonores, conformément à la législation en vigueur.

La planification des travaux est pensée de manière à concentrer les travaux bruyants sur une période limitée. Les travaux bruyants et les perturbations de trafic feront l’objet de communications spécifiques (tout-ménages, annonces, articles de presse, etc.).

En savoir plus sur la protection du voisinage contre le bruit de la circulation

L’OFROU entretient avec les Communes et leurs services compétents des contacts réguliers et les informe des projets et travaux à venir.

Les travaux bruyants et les perturbations de trafic font l’objet de communications spécifiques (tout-ménage, annonces, articles de presse, etc.).

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